Alors que hier, lundi 20 novembre 2023, les administrations du Gabon ont mis en exécution la mesure du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) concernant la levée, la descente des couleurs et le chant de l’hymne nationale , certaines administrations, au vu des vidéos amateurs tournées à l’intérieur du pays, semble avoir des difficultés avec cette nouvelle exigence.
La nouvelle tradition consécutive à la levée des couleurs est effective depuis hier au Gabon. Après que la mesure ait été annoncée par la CTRI, les administrations n’ont pas manqué de se plier en signe de devoir républicain et de respect des symboles de la nation. Pour autant, malgré une première journée réussie à Libreville, la capitale du pays, certains manquements ont été observés dans plusieurs administrations de l’intérieur du pays, en termes du chant de l’hymne national et de la procédure de la tenue de cette cérémonie.
En effet, depuis hier, lundi 20 novembre 2023, la toile a été inondée des vidéos presque insolites de la cérémonie de la levée des couleurs dans certaines administrations de l’intérieur du pays. C’est le cas de la vidéo en provenance de la province du Woleu-Ntem, montrant les agents du Conseil départemental du Bitam en pleine cérémonie de levée des couleurs.
Entre l’hymne national qui est quasiment mimé et non chanté, et la posture de ces agents avant de le chanter, beaucoup restent à faire pour que cette cérémonie qui désormais, se fera tous les lundis matin avant le démarrage des activités, et les vendredis après les activités, puisse se dérouler dans les règles de l’art.
Dans d’autres localités du pays, certains évoquent la vétusté des drapeaux, sans énumérer la méconnaissance des paroles de l’hymne national. Joint au téléphone par notre rédaction, un agent du Conseil départemental de Lékoni, dans la province du Haut Ogooué, nous a confié que, « même certains chefs ici ne maîtrisent pas les paroles de l’hymne national. Mais, on s’est débrouillé pour faire respecter la mesure des autorités de la Transition ».
Ce constat invite peut-être le CTRI, à non seulement équiper les administrations du pays des vrais drapeaux, mais également, de mettre sur pied, une politique d’apprentissage des paroles de la Concorde pour tous les Gabonais, travailleurs ou non.
Warren Okolo