Point n’est besoin d’expliquer aux Gabonais encore lucides que sous Ali Bongo Ondimba, le maître agitateur, la situation socio- économique du Gabon était allée de charhybde en scilla. La période exceptionnelle que préside Brice Clotaire Oligui Nguema est pour cela rendue difficile en termes de gestion, ce pourquoi il est permis de se poser des questions, au vu du temps qui presse, sur la capacité des autorités actuelles de créer ce qui est assimilé à un miracle !
Avec Oligui Nguema et le CTRI, le « Meiji gabonais » ? Le miracle, convenons ensemble, ne s’opère pas d’un coup de baguette magique, ce qui devrait imposer aux tombeurs d’Ali Bongo Ondimba de ne pas retomber dans les mêmes travers que l’homme qui a vainement promis l’émergence pour servir à ses « supposés » compatriotes l’imergence, dire qu’il déclarait à tout- va qu’il ne serait heureux que lorsque chaque Gabonais serait heureux. Quelle hérésie !
Le Gabon, des preuves tangibles et palpables sont depuis le 30 août apportées qui confirment que vol, viol, corruption, ostracisme, cupidité, égoïsme et anti- patriotisme étaient devenus le lot du citoyen qui, faute d’avoir un porte- voix, était soumis à la résilience l’invitant par défaut au stoïcisme. Quelle galère !
L’économie, si elle a existé sous les 14 ans du magistère d’Ali Bongo Ondimba, n’a profité, en l’absence d’une répartition équitable des fruits de la croissance, qu’à une bande de cupides dont la fameuse « légion étrangère » qui a milité activement pour rendre le pays exsangue, ce qui a poussé le président de la Transition, honorer dans des délais raisonnables, la dette du pays auprès des bailleurs de fonds parmi lesquels la BAD, l’AFD et la BID. Question : pourquoi l’ancien régime qui arguait qu’il n’y avait pas de sous dans les caisses de l’État, alors que des milliards ont été retrouvés après le 30 août thésaurisés dans des domiciles, ne s’était-il pas employé à résoudre cette équation ?
Sombre tableau que celui hérité par le CTRI
Au vu de tout ce qui se vit, difficultés d’accéder aux logements sociaux, pénurie d’eau en permanence, délestage, chômage endémique, désappropriation de l’État de la première de ses composantes qu’est le territoire, ce qui créait tous les problèmes fonciers aujourd’hui observés, cherté de la vie en dépit d’une soi-disant mercuriale fantômatique, difficultés d’accéder à des soins de qualité malgré la CNAMGS, n’évoquons pas la question du transport dans laquelle l’on remarque que les fameuses gratuités stressent beaucoup plus qu’elles ne soulagent et celle de l’éducation sont, pour reprendre l’humoriste, à refaire. Finalement, même l’aveugle voit ce qui se passe devant lui tellement la crise dans tous les secteurs est patente. Il, ABO, qui nous avait pourtant promis l’émergence qui avait du mal au décollage au vu de ses piètres prestations managériales, voulait, peut- être pas lui, mais « Sylvie« , la folle devenue, pousser le vice plus loin en demandant cyniquement à des Gabonais exténués, de leur accorder leurs suffrages pour, selon leurs affirmations, terminer l’œuvre qu’ils avaient entreprise. Laquelle ?
Nzamwil de Ndoumbou