Suite à la tenue de la grève par les agents de la société de ramassage et de collecte d’ordures ménagères, Clean Africa, huit agents seraient détenus au commissariat de police du quartier Sogatol situé dans le 5ème arrondissement de Libreville. Avec leurs collègues, les agents revendiquaient un meilleur traitement. Leur arrestation serait considérée comme arbitraire.
Tout a commencé la fin de semaine écoulée avec l’arrivée de la police sur le site de Clean Africa où se tenait la grève. « En arrivant, ils ont vu qu’on était tranquillement assis, les policiers ont commencé à nous brutaliser sans chercher à comprendre la situation. Un collègue proche de la direction est allé mentir qu’on a cassé des camions et barricadé la route, alors qu’il en était pas question. Après avoir dit cela, la DSP est venue et les policiers ont arrêté huit de nos collègues sans même comprendre ce qui s’est réellement passé », a indiqué un agent.
C’est depuis le jeudi 02 novembre dernier que les agents de Clean Africa, société de ramassage et de collecte des ordures ménagères dans le grand Libreville ont lancé une grève générale illimitée. Une manière pour ces agents de refuser les salaires insignifiants, les licenciement abusifs et arbitraires qu’ils subissent. Alors que ces agents courent des risques énormes de maladie de tout genre, au regard du travail qu’ils abattent au quotidien, ils réclament un meilleur traitement.
Une situation qui devrait interpeller les autorités sectorielles, car ces travailleurs méritent mieux, surtout en ce temps où le pays penche pour le changement des comportements et de mentalité. Les Directeurs généraux du secteur privé et public doivent ainsi s’arrimer à cette nouvelle vision du pays en respectant le Code de travail.
Andy Nguema