À Libreville, la capitale gabonaise, emprunter le taxi pour vaquer à ses occupations est un parcours du combattant depuis ce lundi 06 novembre 2023. Et pour cause, le renouvellement des numéros de portières pour les opérateurs économiques faisant dans le transport en commun.
Les habitants de la ville de Libreville, capitale gabonaise, font face depuis ce matin à une difficulté pour emprunter un taxi. Les raisons de ce manque de moyens de transport en commun seraient entre autres, le renouvellement des numéros de portières.
En effet, chaque année, les opérateurs économiques exerçant dans ce domaine d’activité sont sommés de renouveler leurs numéros de portières, afin d’être identifiés par les autorités municipales de leur commune respective et lutte contre l’informelle.
« Le manque de taxi est dû à la Mairie qui est dehors pour les taximen qui n’ont pas renouvelé leurs numéros de portières. Pour toute l’année, chacun doit payer 340.000 francs CFA pour avoir son numéro de portières », nous a expliqué Paul Kouamé, taximan dans la commune de Libreville.
De l’autre côté, un agent de la Mairie joint au téléphone nous a confié que « l’opération doit s’étendre sur plusieurs jours, car certains opérateurs économiques sont têtus et ne veulent pas respecter les textes établis, même quand on leur accorde des jours supplémentaires ».
Même si la campagne d’immatriculation des transporteurs en commun urbain, les taxis, est une opération légale, ce sont les usagers qui payent le prix fort des troubles causées.
Warren Okolo