Pour la plupart candidat au projet « Un Taxi, un emploi, un Avenir », des jeunes gabonais bénéficiaires de taxis flambant neufs doivent rembourser 27 millions de francs CFA pendant 4 ans, alors que le véhicule à couter 8,5 millions de francs CFA.
Ils sont au total une vingtaine et sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils présentent être un abus. Le projet « Un Taxi, un emploi, un Avenir » initié par le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) lancé en avril 2022 et visant à autonomiser les jeunes gabonais sans emploi.
Si jusqu’ici tout allait bien alors que les bénéficiaires avaient accepté les clauses du contrat, le PNPE à renverser la vapeur lorsqu’il a annoncé la suppression du jour de repos du, les 100 000 francs CFA de revenus mensuel et le relèvement du montant à verser de 22 000 à 23 000 francs CFA jour. Des conditions qui n’ont pas plu aux bénéficiaires qui sont montés au créneau pour nécessiter l’arbitrage du CTRI.
« Nous remboursons un montant de 27 millions francs CFA pendant 4 ans pour un véhicule acheté à 8,5 millions francs CFA. Le promoteur se doit de rembourser 27 millions FCFA à l’issue du projet. Ce qui nous pousse à nous poser des questions », à l’un d’eux.
Ils dénoncent une supercherie qui n’a que seule ambition, celle de nourrir financièrement le PNPE. Une entité à caractère social qui dépasserait ses frontières.
Flaury Moukala