Les valeurs, encore dénommées « valeurs sociales » représentent des attributs et des perceptions qu’une personne ou un groupe de personnes partage (nt) avec des membres du même groupe social ou culturel. Au Gabon d’Ali Bongo Ondimba, celles- ci semblaient être travesties. Donnant à certains moments l’impression qu’elles n’existaient plus ou qu’elles n’étaient pas du goût des dirigeants.
De toutes les valeurs, on retiendra celle centrale qui renvoie à la Bible et qui recommande en substance que l’on aime son prochain. Celle- ci cache celles sous- jacentes de respect, de solidarité, d’empathie, de fraternité, de bienveillance et d’affection, pour ne citer que celles- là. À l’observation, lesdites valeurs ont durant 14 ans été battues en brèches, les dirigeants donnant l’impression de ramer à contre- courant de l’histoire qui démontre que même dans des pays émergents et développés à l’instar du Japon et de la Chine, l’observation des valeurs favorise non seulement la solidification de l’esprit national, mais aussi la facilité de l’expression sur la scène internationale, le monde se présentant aujourd’ hui comme un « village planétaire » tel que défini par le Canadien Marshall Mac Luhan. Le monde devient un vaste et unique marché où l’on échange en commençant par défendre ses produits dont les culturels pour les rendre attractifs.
En prenant le cas du Gabon, force est de constater à travers le peu d’empressement des autorités à sauvegarder les cultures du terroir qu’elles sont soumises à une dépréciation qui menace le pays d’inexistence si jamais la tendance est maintenue encore pour longtemps. Et pourtant, un peuple se reconnait à ses origines et à sa spécificité face aux autres. Sinon, comment différencier les uns des autres et comment intégrer chez soi les autres s’il n’existe point d’éléments d’analyse et d’appréciation ?
Le Gabon, comme bien d’autres pays africains, est peuplé de Bantu, ce qui devrait lui imposer le respect de ses us et coutumes, or comment par exemple apprécier le fait que la dépénalisation de l’homosexualité soit passée comme lettre à la poste dans les deux chambres du Parlement ?
Nzamwil de Ndoumbou