Leader dans la fabrication de farine au Gabon, la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG) traverse une situation de troubles en raison d’une situation financière défavorable.
La SMAG se porte-t-elle aussi mal ? Si jusqu’à présent, les problèmes internes dont subi ce fleuron de l’économie gabonaise ne transparaît pas au public, la rencontre récemment, entre le ministre de l’Economie, Mays Mouissi et le directeur général de la société, Bruno Lardit, a permis de répondre par l’affirmative à cette question.
A ce sujet, Bruno Lardit a été formel quant à l’état de santé de la société qu’il dirige. De manière résumé, la société traverse des difficultés, notamment de trésorerie. Des difficultés qui impactent négativement le financement de son activité courante.
Spécialisé dans la production de farine et d’œufs consommés à travers le pays, la SMAG a enregistré en 2022, un recul de 1,9% de sa production de farine au terme du second trimestre 2022. Dans le même temps, la production d’œufs a reculé de 6,6% sur la période sous revue.
Ces performances résulteraient selon la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, de la désorganisation du commerce international née de la guerre en Ukraine et le relèvement considérable des prix qui en a découlé.
Pour tenter de trouver une solution à la zone de secousse que travers la SMAG, le ministre de l’Economie, a proposé la mise en place d’une commission technique avec les services de la CAISTAB qui sera chargée d’étudier cette question et d’apporter des solutions concrètes dans des délais raisonnables. Une lueur d’espoir guette peut-être cette société qui emploie plusieurs gabonais.
Flaury Moukala