Alors que les relations du Gabon avec les bailleurs de fonds avaient connu une stagnation en raison de la Transition en cours dans le pays, le ministre de l’Economie et la Représentante résidente de la Banque mondiale et celle de la Société financière internationale ont échangé pour oxygéner ces relations.
Le Gabon est-il toujours un partenaire en qui faire confiance ? Qu’en est-il de la situation des opérations ou programmes en cours avec les partenaires extérieurs ? L’Etat de droit préfigure-t-il toujours dans le pays ? Qu’en est-il du contexte économique ? Est-il toujours favorable à la poursuite des investissements et des partenariats ?
Recevant les autorités de la Banque mondiale, dont la Cheffe de mission, Clélia Rontayanni, la Représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Aïssatou Diallo, la Représentante régionale de la Société Financière Internationale, Charlotte Ndaw et leurs collaborateurs respectifs, Mays Mouissi, le ministre de l’Economie a édifié ses convives sur les tenants et les aboutissants de la Transition en cours dans le pays.
L’échange entre les deux parties ont porté sur l’évaluation de la sécurité dans le pays, la mise au point du portefeuille des opérations existantes et en cours de préparation dans le pays, l’évaluation du respect par les autorités de la Transition, des principes juridiques, la continuité des projets en cours avec la Banque mondiale, ainsi que le contexte économique dans le pays.
Si Mays Mouissi s’est réjoui de la reprise du dialogue avec la Banque mondiale, il s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que cette mission soit une réussite dans tous ses aspects, tout mettant en avant la volonté du Gabon de respecter ses engagements internationaux auprès de tous ses principaux créanciers.
Partenaire historique du Gabon au développement, la Banque mondiale accompagne depuis 1963, le pays dans la réalisation de ces grands challenges politique, économique et social. Dans le pays, l’action de la Banque mondiale couvre en effet une large gamme d’interventions allant des produits financiers, aux services d’analyse et de conseil en passant par sa capacité à travailler avec différentes parties prenantes.
Au Gabon, la Banque mondiale poursuit quatre objectifs prioritaires, à savoir, le renforcement du système de prestation de services publics, l’amélioration de l’accès aux services sociaux, le développement d’infrastructures urbaines résilientes et l’augmentation de l’investissement privé dans les secteurs non-pétroliers.
Son déploiement dans le pays a permis de construire les routes, les écoles, les ponts, et des infrastructures de base servant à améliorer la vie des populations.
Flaury Moukala