Malgré les ambitions de développement de son économie, le Gabon souhaite relancer l’exploration pétrolière en vue du renouvellement de ses réserves.
Réduction drastique du bonus de signature qui correspondra désormais à un montant symbolique similaire aux frais de dossiers, aménagement de mécanismes permettant de laisser plus de souplesse aux investisseurs, encouragement des processus de négociation de gré à gré, au Gabon, tous les ingrédients seront désormais réunis pour relancer le secteur pétrolier.
C’est la vision affichée par Marcel Abeke, le ministre du pétrole alors partie prenante de la Semaine africaine de l’énergie 2023 qui s’est tenue il y a quelques jours à Cape Town en Afrique du Sud. « Au-delà de la mise en valeur de nos blocs pétroliers, déjà disponibles, notre ambition est de relancer l’exploration pétrolière, aussi bien sur terre qu’en mer en vue du renouvellement de nos réserves », a lâché le ministre.
Durant cet événement, Marcel Abeke à capitaliser sur les mutations en cours dans le pays pour attirer des nouveaux investisseurs pour mettre en branle cette politique de redynamisation du secteur. Pour ce faire, le pays compte s’appuyer sur ses atouts politiques et sociales, notamment la stabilité et la paix qui règne depuis des décennies.
« Nous avons un potentiel énorme dans les domaines pétrolier et gazier et une stabilité politique et sociale qui n’est plus à démontrer. Nous sommes engagés à offrir à tous ceux qui souhaitent venir investir chez nous, des conditions optimales qui permettront le développement de leurs activités tout en garantissant nos propres intérêts », a ajouté le ministre du Pétrole.
Face aux investisseurs venus de part et d’autres dans le monde, Marcel Abeké s’est évertué à vendre la destination Gabon avec en ligne de mire, la promotion de l’attractivité du secteur. Cette logique s’inscrit dans les efforts consentis ces dernières années pour opérer une migration vers un développement plus harmonieux du secteur.
Flaury Moukala