Tombé en disgrâce de l’ancien régime en 2019, date à laquelle il a été emprisonné, l’ancien directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga ne va pas bien. Hier, mercredi 11 octobre 2023 alors qu’il est sorti de sa cellule pour être confronté à l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba, l’ancien dirigeant présentait des signes de mal-être.
Brice Laccruche Alihanga va mal ! Si l’état de santé de celui qui a été confronté hier, mercredi 11 octobre 2023 à l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba n’a pas attiré l’attention, l’ancien directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba a urgemment besoin de voir un médecin pour une possible hospitalisation. Certes, la prison à ses réalités, mais dans le cas d’espèce, pas besoin d’être un expert en médecine pour comprendre que sa situation sanitaire est assez critique et mérite un regard de la part des autorités.
D’après certaines révélations, il serait atteint d’un cancer mal-traité qui le ronge depuis sa cellule à la prison centrale de Libreville. Raison de plus pour ce dernier d’être rapidement gracié pour qu’il puisse dans l’immédiat rencontrer un médecin, en dépit des crimes qu’il aurait supposément commis. En tout cas c’est le son de cloche de ses avocats, Maîtres Anges Kevin Nzingou et Charles-Henri Gey Bekale qui après l’audience d’hier, plaident pour la mise en liberté de leur client, surtout qu’avec l’incarcération de Sylvia Bongo Ondimba, « les masques sont tombés ».
Incarcéré depuis 2019, Brice Laccruche Alihanga est accusé de tous les vices de la gouvernance, les mêmes qui pèsent à minima sur la première Dame Sylvia Bongo Ondimba et la Young Team.
Hier, alors qu’il apparaissait au public par le canal des réseaux sociaux, c’est un homme assez amoindri qui s’est présenté à la face des Gabonais. Le corps amaigri, les yeux rentrés dans leur orbite, les cheveux mal entretenus, les os de son corps à peine visible sous un T-shirt et un jean qui dépassent sa taille, il fallait être insensible pour arriver à se passer d’une image aussi douloureuse. En quatre ans d’incarcération, il a perdu au moins le double de son poids. Dans l’opinion, les plus sensibles invitent le CTRI à prendre une décision urgente pour gracier ce fils du pays qui a besoin de se faire soigner.
Flaury Moukala