En se lançant dans la compréhension de l’expression « lèche botte », il apparaît selon les dictionnaires que ce qualificatif est attribué à une personne ou aux personnes « servil(ent) envers ses supérieurs ou flattant les gens ayant du pouvoir ». On aurait pu se passer d’une expression aussi maladroite que salle à la prononciation, mais les événements nous y oblige et au Gabon, trop des personnes sont qualifiées en la matière pour qu’on s’aventure sur le cas spécifique de ces hommes et femmes qui ont trouvé comme matière à vivre que de faire les va et vient entre les personnalités publique comme les saisons changent de tempérament au Gabon.
Hier c’était Ali Bongo Ondimba, ensuite s’en suivi Brice Laccruche Alhianga, puis à nouveau Ali Bongo Ondimba avant que son fils, Noureddin Bongo et l’ensemble de la galaxie des dirigeants aux manettes de l’Etat ne passe dans la sauce de ces fabulistes des temps modernes qui cherchent à tout prix à s’arroger le regard et la sympathie des hommes du pouvoir. Aujourd’hui, le tour revient au Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema d’être concocté ! Sur la toile, Fan club et autres groupes d’amis ont été créés, tel une star de football ou de cinéma. Ici et là, des associations naissent à l’effigie du nouvel homme fort du Gabon avec la seule volonté de soutirer à ce dernier quelques billets lorsque l’occasion se présentera. La pratique est devenue nationale qu’elle donne envie de vomir, à défaut de les qualifier de tous les noms d’oiseaux.
S’il n’est plus besoin de les citer car connue de tous, ils évoluent au grès du vent, surfant sur la béatitude des hommes politiques qu’ils réussissent à appâter avec des slogans et des promesses « bidons », s’écartant de l’idéal de l’intégrité et de constitué des éléments de la masse pensante du pays. Le pire, c’est qu’il semble se confondre dans leur action, oubliant que la Transition est un état passagé qui ne garantit aucun quitus aux têtes pensantes actuelles au sommet de l’Etat. Ils sont pour reprendre l’expression de Philippes Maury, les « plaies » du Gabon, car n’étant pas bénéfique pour le pays.
La Rédaction