Après la saison sèche, vient au Gabon celle qualifiée des pluies. Une période où les activités qui étaient en pause reprennent telles que la période scolaire et académique. C’est aussi une période difficile pour certains, dû à la pluviométrie qui dure et qui rend la vie des populations compliquée avec les inondations ici et là.
Capitale du pays, Libreville est particulièrement la plus touchée par le phénomène des inondations dus à la montée des eaux. Au Gabon, il pleut en effet neuf mois sur douze. Lorsque ces averses surviennent, elles occasionnent des dommages qui perturbent la vie dans les quartiers populaires. Cette perturbation elle-même est due au problème d’urbanisme dont souffre la capitale gabonaise. Les populations ont une part de responsabilité dans ce chaos.
A Libreville, de nombreux arrondissements et quartiers souffrent de l’échec de l’urbanisme. Parmi les arrondissements impactés par la pression des averses, on compte le 2e arrondissement de la capitale gabonaise. Celui-ci abrite le marché de Nkembo, l’un des plus grands marchés de la capitale. « Ici nous remarquons que plusieurs habitants jettent encore les ordures ménagères dans les ruisseaux situés dans le quartier. Lorsque les pluies surviennent, l’eau n’arrive plus à bien circuler et cela provoque des inondations », explique Faustin Essono, un notable du quartier Sotega.
Notons que d’autres arrondissements comme le 5e avec une partie du pont du carrefour IAI enregistrent des montées des eaux provoquées cette fois ci par le manque ou des canalisations défectueuses. Conséquence, nombreux sont les habitants à se réveiller les pieds dans l’eau. Un phénomène devenu généralisé dans la capitale gabonaise.
Ces difficultés mettent en lumière la problématique de l’assainissement et de l’urbanisation dont souffre la ville de Libreville. Un mal que les populations attribuent au laxisme de l’Etat dans la mise en place des politiques adéquates.
Andy Pascal Nguema