Considérant être surexploités et sous-payés, les employés d’Olam Palm, dans la province de la Ngounié sont, ce mercredi 27 septembre 2023, montés au créneau pour revendiquer des meilleurs traitements.
La grogne, relayée sur les réseaux sociaux et confirmée par des sources proches des sites d’Olam Palm dans la province de la Ngounié, dans le sud du pays, serait due à la recrudescence des mauvaises conditions de traitement dont ferait l’objet les nationaux.
Le mouvement qui a démarré lundi 25 septembre et qui se poursuit vise pour les employés à amener les gestionnaires d’Olam Palm à mettre à plat le système de rémunération actuel et l’adoption d’un nouveau système qui sera selon eux, en phase avec le contexte socio-économique.
En effet, font-ils remarquer, depuis de nombreuses années, les employés nationaux sont surexploités et sous-payés. « Les salaires qu’ils perçoivent ne correspondent pas aux lourdes tâches qu’ils effectuent au quotidien dans les plantations d’Olam Palm. Pour cela, nombreux n’arrivent pas à subvenir entièrement aux besoins de leur famille, mais également à leurs charges mensuelles », souligne une source au fait de ce dossier.
Qu’il s’agisse de Mbadi, PK19, Mboukou ou encore Moutassou, les ouvriers se sont levés pour mettre fin à ce qu’il présente comme de l’esclavage. « Il est inadmissible qu’un employé classé en catégorie OE1 perçoive 15.000 francs CFA d’indemnité de logement, et ce, depuis de nombreuses années », s’indigne notre source.
C’est, d’après cette dernière, « toutes ces situations que les ouvriers nationaux de ladite société veulent voir changer, sans oublier la nationalisation des postes (quand un poste se libère automatiquement, ils font venir un expatrié pour l’occuper), tous les postes à responsabilité étant occupés majoritairement par des expatriés. Le transfert de technologie n’a pas encore été concrétisé » conclut la source.
La Rédaction