Renforçant sa défense, l’ex-Première dame, Sylvia Bongo Ondimba s’est payée les services d’éminents avocats internationaux du cabinet Doughty Street Chambers, afin de poursuivre au niveau national, régional et international les membres du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) dont le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema en assure la présidence.
Sylvia Bongo Ondimba, ex-Première dame du Gabon retenue en résidence surveillée pour plusieurs griefs, va contre-attaquer le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et compagnies. En effet, après le tandem français Me François Zimeray et sa collègue Finelle, Sylvia Bongo Ondimba s’est payé les services d’éminents avocats internationaux du Cabinet Doughty Street Chambers, afin de poursuivre au niveau national, régional et international les membres du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI).
Dans leur communiqué cité par notre confrère Gabonreview, l’équipe d’éminents avocats parle d’une détention « arbitraire et illégale » des membres de la famille et du personnel du président de la République déchu Ali Bongo Ondimba et compte traduire en justice le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et compagnies pour les crimes internationaux commis contre Sylvia Bongo Ondimba et compagnies.
« Il existe de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être de Sylvia Bongo, de ses enfants, petits-enfants et de leur personnel qui restent illégalement détenus au Gabon. L’instabilité politique ne peut jamais justifier une détention arbitraire ou un traitement contraire aux normes internationales des droits de l’homme. Sans justification légale, la famille Bongo et les membres du personnel doivent être immédiatement libérés », a déclaré Steven Powles KC cité par Gabonreview.
Au Gabon, l’annonce de cette intervention judiciaire fait débat, surtout pour défendre d’après certaines voix l’ex-première dame. Lors du dernier congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG), son président Ali Bongo Ondimba par ailleurs mari de Sylvia Bongo Ondimba avait annoncé avoir été absent durant cinq ans à partir de 2018. Au Gabon, cette annonce a soulevé des questions sur l’origine des décisions publiques prises durant cette période. Certains pointent du doigt directement l’emprise de l’ex-première dame, quand d’autres se contentent de l’étonnement.
De son côté, le CTRI, dans un audio ayant circulé récemment, a dit avoir notifié les griefs d’accusations en connaissance de cause.
Flaury Moukala