Depuis sa prestation de serment le 04 septembre dernier, après le coup de libération du Gabon par l’armée le 30 août 2023, le Président de la Transition, Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema fait face à des multiples mouvements de grève au sein des nombreuses administrations du pays.
Au Gabon, plusieurs ministères, administrations et même entreprises sont en grève depuis le départ du Président déchu, Ali Bongo Ondimba. Du ministère des Eaux et Forêts, au ministère de l’Education nationale (les enseignants en attente de postes budgétaires), au ministère de la Santé en passant par la Zone économique spéciale de Nkok pour ne citer que ces entités, certains agents regroupés en collectif ont lancé des mouvements d’humeur, revendiquant la régularisation de leurs situations administrative ou encore l’amélioration des conditions de travail.
À croire que les anciennes autorités faisaient tout pour museler les populations afin qu’elles ne revendiquent pas leurs droits. C’est le cas des travailleurs de la Zone économique spéciale de Nkok qui ont récemment entamé un mouvement de grève, alors qu’il y a des semaines en arrière, le climat social au sein de cette zone était au beau fixe et que les autorités se réjouissaient du dynamisme des emplois créés grâce à cette zone. Un leurre ?
L’engouement des travailleurs des différentes sociétés et entreprises implantées au sein de cette zone économique montrerait, selon les dirigeants de l’ancien régime, le soutien de ces travailleurs à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba qui leur aurait donné de l’emploi. Ce qui, aujourd’hui, au regard des mouvements de revendications de ces compatriotes, est contraire.
Cependant, les autorités de transition, en tête desquelles le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, devront faire face à tous ces problèmes et trouver des solutions, afin d’installer un climat social apaisé. Un défi que les dirigeants de la transition devraient relever au profit des populations. Surtout que ce dernier, dès son arrivée au pouvoir, à dit vouloir redonner aux Gabonais leur dignité.
Warren Okolo