À l’heure où le Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema prône pour l’employabilité des Gabonais au détriment des expatriés, certains chefs d’entreprises implantées au Gabon doivent se faire un sang d’encre. C’est le cas de Foberd Gabon dont le personnel serait composé à plus de 50 % par des expatriés camerounais.
Au Gabon, plusieurs entreprises implantées emploient de moins en moins les nationaux au profit des expatriés. Un état de fait que le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), par la voix de son Président, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, veut y mettre fin.
Parmi ces entreprises dont la liste reste longue comme le bras d’un géant, Foberd Gabon en fait partie. En effet, selon des sources sûres, l’entreprise susmentionnée aurait un personnel composé à plus de 50 % des expatriés. Plus précisément des personnes de nationalité camerounaise, faisant que certains compatriotes ont pris plaisir à la nommer « bastion des Camerounais ».
Ainsi, soulignons que Foberd Gabon regroupe sept filiales dont le complexe agro-industriel du Gabon, les Aciéries du Gabon, Sofavin Gabon, Sogamatec, Sotrasgab, Gabon environnement service et Gim Gabon.
Contacté par notre rédaction, un employé de l’entreprise nous a confié sous anonymat que « ici a Foberd Gabon, il y a des postes qui ne peuvent être occupés que par les Camerounais. La plupart des postes réservés aux Gabonais sont des postes qui ne nécessitent aucune qualification. Ceux qui sont considérés comme des ouvriers ».
C’est ce type de management que le Président de la transition souhaite prohiber. Mais pour y arriver, celui-ci veut changer les choses, en exigeant aux chefs d’entreprises installées en terre gabonaise de prioriser les Gabonais au détriment des personnes d’autres nationalités. C’est ce qui se fait ailleurs.
Un sujet qui a d’ailleurs été au centre des échanges, le jeudi 31 août dernier, entre Brice Clotaire Oligui Nguema et le patronat gabonais. Une rencontre qui a mis un accent sur les réformes à effectuer dans ce secteur, afin de réduire efficacement le taux du chômage au Gabon qui est estimé à 21,5 %, selon les données mondiales de 2023.
Warren Okolo