Principal auteur du coup d’État qui a mis fin à plus de 50 ans de règne de la famille Bongo, Brice Oligui Nguema est depuis ce 30 août présenté comme l’homme fort du Gabon. Mais qui est-il ?
Brice Oligui Nguema et la famille Bongo c’est une vieille affaire. Un vieux lien qui date des décennies. D’abord du temps de feu Omar Bongo Ondimba, ancien président de la République en qualité d’Aide de Camp. Ensuite d’Ali Bongo Ondimba, son fils. Chef de la Garde républicaine, il est un haut gradé de l’armée gabonaise.
Selon un portrait de lui dressé par le site d’information Mondafrique, Brice Oligui Nguema, fils d’un officier gabonais, a rejoint très tôt la garde républicaine du Gabon. Après une formation à l’Académie royale militaire de Meknès, au Maroc, il devient l’un des aides de camp du président Omar Bongo, et le reste jusqu’à sa disparition en juin 2009. Là-même année, avec l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir, il est envoyé à l’étranger, comme attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc, puis au Sénégal.
En 2019, Brice Oligui Nguema, alors colonel, est rappelé au Gabon où il remplace un autre colonel à la tête du service de renseignement de la garde républicaine. En avril 2020, il est promu à la tête de la garde républicaine, où il impulse selon notre confrère, des réformes en vue de la rendre plus efficace dans sa mission fondamentale : le maintien du régime. Fin juillet, au cours d’une cérémonie présidée par Ali Bongo, le général Oligui Nguema avait symboliquement reçu du président gabonais les clés de quatre véhicules blindés légers AML-90, de fabrication française, destinés à renforcer les capacités de l’unité militaire d’élite.
En tant que commandant de la garde républicaine, il était en lien avec les militaires français présents au Gabon.
En avril 2021, il avait ainsi participé à trois jours d’exercices militaires franco-gabonais, organisés pour «mettre en pratique des savoir-faire nécessaires à l’accomplissement d’une mission d’ampleur sur un site accessible uniquement par la mer», indiquait à l’époque l’armée française. L’exercice, auquel participaient notamment les Eléments français au Gabon (EFG), les Forces armées gabonaises et la garde républicaine, visait à « s’emparer d’un village tenu par des trafiquants ». L’entraînement était codirigé par le chef d’état-major gabonais, par le général Brice Oligui Nguema et par le général français Jean-Pierre Perrin, à l’époque commandant des EFG.
Selon un portrait de lui dressé par le site d’information Mondafrique, Brice Oligui Nguema, fils d’un officier gabonais, a rejoint très tôt la garde républicaine du Gabon. Après une formation à l’Académie royale militaire de Meknès, au Maroc, il devient l’un des aides de camp du président Omar Bongo, et le reste jusqu’à sa disparition en juin 2009. A l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir, il est envoyé à l’étranger, comme attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc, puis au Sénégal. Une situation qu’il «vit comme un exil», lit-on sur le site d’information.
En 2019, Brice Oligui Nguema, alors colonel, est rappelé au Gabon où il remplace un autre colonel à la tête du service de renseignement de la garde républicaine. En avril 2020, il est promu à la tête de la garde républicaine, où il «impulse des réformes en vue de la rendre plus efficace dans sa mission fondamentale : le maintien du régime», écrit Mondafrique.
Fin juillet, au cours d’une cérémonie présidée par Ali Bongo, le général Oligui Nguema avait symboliquement reçu du président gabonais les clés de quatre véhicules blindés légers AML-90, de fabrication française, destinés à renforcer les capacités de l’unité militaire d’élite. En sa qualité de Commandant de la Garde républicaine (GR), il était en lien avec les militaires français présents au Gabon.
En avril 2021, il avait ainsi participé à trois jours d’exercices militaires franco-gabonais, organisés pour «mettre en pratique des savoir-faire nécessaires à l’accomplissement d’une mission d’ampleur sur un site accessible uniquement par la mer», indiquait à l’époque l’armée française. L’exercice, auquel participaient notamment les Eléments français au Gabon (EFG), les Forces armées gabonaises et la garde républicaine, visait à «s’emparer d’un village tenu par des trafiquants».
Son parcours il le doit à la famille Bongo et son nom est constamment évoqué dès qu’on parle de cette famille. C’est donc un frein connaisseur des rouages de la politique gabonaise. Un homme qui connait bien comment fonctionne cette politique pour avoir durant des années servi les intérêts du clan Bongo.
Flaury Moukala