Diffusée par la chaîne nationale, Gabon 1ere, une conversation entre Albert Ondo Ossa, candidat du consensus de la plateforme Alternance 2023 et Alexandre Barro Chambrier, président du RPM, par ailleurs membre de la même plateforme fait débat au Gabon.
Le Professeur Albert Ondo Ossa, candidat du consensus à l’occasion des élections présidentielles en cours et Alexandre Barro Chambrier membre influent de la plateforme Alternance 2023 qui établit Albert Ondo Ossa se seraient-ils rendu coupables de complot pour une prise de pouvoir ? Pour Gabon 1ere qui a diffusé hier, lundi 21 août une conversation audiophonique mettant en scène les deux hommes, il semblerait que oui.
Dans l’audio, la voix d’Alexandre Barro Chambrier et celle d’Albert Ondo Ossa sont clairement reconnaissables. Les deux hommes mettent en jeu des calculs pour une prise et une gestion du pouvoir. Pour ce faire, planifie-t-il de s’attacher les services des éminentes personnalités à travers l’Afrique et la France pour se passer des Bongos dont le règne à la tête de l’Etat d’après eux, n’a que trop duré.
Au Gabon, ils sont cependant nombreux à remettre en cause la véracité de cet audio et à pointer du doigt un dessein machiavélique de la part de Gabon 1ere qui selon certains, par cet acte nourrit le pouvoir à des fins de dénigrer le candidat consensuel pour faire baisser sa popularité. Mieux, certains scrutent même les lignes du Code pénal pour mettre en évidence l’abus de profession dont s’est rendue coupable la première chaîne de télévision du Gabon.
En effet, d’après ce Code en son article 288, par cet acte, Gabon 1ere sait rendu coupable d’atteintes à la personnalité puisque « au moyen d’un procédé quelconque, a volontairement porté atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en … enregistrant…sans le consentement de leur auteur… ». Dans la foulée de ce constat, certains observateurs n’ont pas manqué de critiquer les agissements d’une télévision censée être la propriété du Gabon et non d’un régime politique. D’autres plus remontés demandent le départ du directeur général actuel. Malgré ces différents parallèles, cet audio n’a pas plus que fait un bruit passager.
Flaury Moukala