Cette année, à l’occasion des élections législatives devant consacrer la 14e législature, la société civile et la jeunesse ont décidé d’être assez représentative à l’Assemblée nationale. A travers leurs participations, les deux catégories veulent impulser un changement dans la prise de décision qui engage la cité.
Le 26 août prochain, à l’occasion des élections générales, les électeurs vont procéder au Gabon au renouvellement de leurs représentants à l’Assemblée nationale. Si 143 sièges disponibles sont visés par ce changement, près de 900 candidats ont été listés dans le cadre de ces législatives. Un chiffre qui laisse entrevoir la soif de nombreuses formations politiques et des candidats indépendants qui expérimentent pour la première fois, une élection législative.
En effet, au total, 99 formations politiques et groupements politiques sont engagés sur les 101 formations légalement constituées que compte le pays. Côté indépendant, on dénombre 149 candidats. Hétéroclite, ces formations politiques et candidatures comprennent à la fois des caciques des élections législatives et municipales que des novices en la matière. Parmi ces novices, on dénombre une forte représentativité de la société civile et des jeunes, dont le célèbre Geoffroy Foumboula qui sera face à Alex Bongo dans le 3e arrondissement de la commune de Libreville. De même, on retrouve également des militants écologistes tels que le jeune Jean François Collins Odouma qui se positionne au 1er arrondissement de la commune d’Akanda.
Si à l’exemple de ces deux visages, de nombreux candidats jeunes ont décidé de faire partie de la course à l’occasion de ces élections, la jeunesse veut prendre son destin à main et rompre avec la suprématie des « caciques » à l’Assemblée nationale. Élections législatives et municipales, un peu partout à travers le pays, il n’est pas rare d’observer une forte représentation des jeunes. Ce qui n’était pas le cas lors de l’élection de 2018. A travers ces participations, leur volonté est clairement affichée, celle d’aller faire entendre leur voix à l’Assemblée nationale.
Flaury Moukala