Pour accéder au concours d’entrée à l’Ecole nationale des instituteurs, les prétendants doivent franchir la barrière de plusieurs disciplines scientifiques. Un panel qui fait débat sur la toile.
Après des années d’interruption, les concours d’entrées dans les écoles normales supérieures du Gabon font leur retour. Pour relever ses effectifs, l’Etat est à la recherche de plus de 1580 candidats. Dans ces effectifs, 400 seront affectés à l’Ecole normale des instituteurs de Libreville (ENIL).
Le concours pour accéder à cet établissement s’ouvre le 27 juillet et prendra fin le 28 du même mois. Problème, si de nombreux jeunes gabonais en quête d’une insertion professionnelle ont l’intention de concourir pour espérer faire partie des 400 candidats retenus, ils doivent cependant braver la barrière des matières scientifiques retenues comme épreuves.
En effet, d’après une note publiée il y a quelques jours par le département de mathématiques de la direction générale des services du ministère de l’Education nationale, les candidats doivent prouver leur connaissance en fonction exponentielle, fonction logarithme Népérien, suites numériques, programmation linéaire, probabilités, géométrie plane du collège, statistiques et polygones. Un segment de connaissances à faire valoir lors du concours qui fait débat entre ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé des matières aussi compliquées pour des personnes qui vont enseigner à l’école primaire et ceux qui perçoivent cet alignement comme une méthode de Tri.
Sur la toile, les critiques fusent. Certains candidats partant pour ce concours prédisent même déjà leur sort, sachant leur faiblesse dans ces disciplines. Dans tous les cas, force est de constater que nombreux sont ceux qui passeront à côté de ce concours, car certaines épreuves n’étant pas à leur portée de tous.
Flaury Moukala