De 2,4% fin mars 2022, le taux d’inflation a doublé à 4,8% en seulement un an en raison des facteurs externes.
La persistance des effets de la pandémie de la Covid-19, les effets négatifs de la crise Russo-Ukrainienne et l’instabilité potentielle liée aux élections présidentielles d’août 2013 sont les trois principaux facteurs à l’origine de cette augmentation.
Ceci intervient dans un contexte national marqué par la prise d’initiative par le gouvernement pour juguler la crise des prix consécutive à la cherté de la vie. Malgré cet effort, il reste très au-dessus de la norme communautaire de 3%.
Si en 2024, selon les perspectives de la Banque africaine de développement (BAD), il devrait se stabiliser en baisse à 2,9%, sa situation actuelle affecte les ménages qui payent le prix d’une balance des prix capricieuse au gré de sa volonté.
Flaury Moukala