À cause des changements climatiques, la production en eau pour alimenter le Grand-Libreville enregistre un déficit de 20%.
À Libreville et ses environs, si l’eau se fait de plus en plus rare dans les robinets ces derniers temps, c’est en partie à cause des changements climatiques. En déficit, la production en eau enregistre en effet une baisse de 20%. C’est le constat établi par le ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques à l’occasion d’une descente de terrain à la station de production et traitement d’eau de Ntoum et à Cocobeach.
« En allant donc constater les réalités de fonctionnement de cette unité et explorer avec la direction générale de la SEEG, les dispositifs existants pour satisfaire la population, Oswald Séverin Mayounou a instruit la direction générale de l’entreprise à mettre en place, et ce dans de brefs délais, des actions pour remédier à ce problème de stress hydrique », note un communiqué du ministère.
Fort de ce constat, le Gouvernement compte sur l’aboutissement de certains projets en cours de réalisation pour remedier à ce problème. Parmi ces projets, figure le projet Mbomo situé à 15Km de Cocobeach. Démarré il y a seulement un mois, ce projet permettra une production d’eau potable à terme de 70 000 m3/j.
Si avec l’arrivée de la saison sèche, le Grand-Libreville souffre d’une carence en eau liée essentiellement à l’assèchement de la rivière Nzémé et ses affluents, ce problème qui résulte des changements climatiques n’est pas propre à cette agglomération encore moins au Gabon.
Flaury Moukala