Annoncé lors du récent Conseil des ministres, 1580 étudiants devraient sous peu intégrer quatre écoles normales. Une initiative présentée comme une solution, face à la problématique du chômage, notamment des jeunes.
Au Gabon, après plusieurs années, les concours pour accéder aux grandes écoles ont été rouvert au public. La décision fait suite au dernier Conseil des ministres présidés par Ali Bongo Ondimba le 12 juillet dernier. Au total se sont quatre établissements : l’Ecole normale supérieure (ENS), l’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET), l’Ecole normale des Instituteurs de Libreville (ENIL) et l’École normale des Instituteurs de Franceville (ENIF) qui sont ciblés par cette mesure.
Environ 1580 candidatures sont attendues, soit 580 pour l’ENS, 400 pour l’ENSET, 400 pour l’ENIL et 200 pour l’ENIF. « Cette perspective, qui vise à répondre aux sollicitations de certaines administrations sur les emplois et effectifs à renforcer, est rendue possible du fait d’une meilleure maîtrise des besoins en termes de plan de recrutement ainsi que de l’évaluation et de la programmation budgétaire », a fait savoir le Conseil des ministres.
Cette décision intervient plusieurs années après que l’Etat, sur la base d’un programme de restructuration avec le Fonds monétaire international (FMI), avait gelé les concours d’entrée à la fonction publique. Au Gabon toutefois, nombreux sont les observateurs à s’interroger sur le poids de cette mesure dans la résolution du chômage.
La Rédaction