Au Gabon, une quinzaine de candidats sont en lice pour discuter avec Ali Bongo Ondimba, le fauteuil de président de la République dans le cadre des élections prévues à la date du 26 août prochain.
L’opposition gabonaise sera très représentée lors des prochaines élections présidentielles. Malgré une population des votants significativement faible, une quinzaine de candidats vont à cet effet s’opposer à Ali Bongo Ondimba, le président sortant, le 16 août prochain.
Dans ce panorama, on retrouve des poids lourds et habitués de l’élection présidentielle tels qu’Alexandre Barro Chambrier, Pierre Claver Maganga Moussavou ou encore Paulette Missambo. La liste est également dominée par des nouveaux visages, moins expérimentés de l’exercice et peu connus du public pour certains. C’est le cas de Jean Boniface Assélé ou Jean Delors Biyoghe pour ne citer que ceux-là.
Dans ce cafouillage, entre des candidats expérimentés et ceux qui goûtent pour la première fois à l’expérience d’une élection présidentielle, nombreux sont ceux qui craignent que cette forte représentation de l’opposition entache la volonté affichée par les candidats de « libérer le Gabon » du joute de la France et des Bongos.
Ce cafouillage est cependant perçu par de nombreux analystes comme une dispersion non bénéfique qui met en évidence, l’impossibilité de cette classe politique de s’accorder pour prendre le pouvoir. Ce qui se traduit selon d’autres analyses par un manque de leadership.
À en croire certains, cela ne profite en rien aux intérêts de ce bord politique, encore moins à ceux des populations dont ils disent servir la cause. Il est évident pour d’autres que cette dispersion profitera à un seul candidat : Ali Bongo Ondimba sachant que l’élection présidentielle est désormais à un tour.
Flaury Moukala