Si l’histoire tend à se répéter pour les Panthères du Gabon depuis leur participation à la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) organisée au Cameroun, Patrice Neveu, le sélectionneur national, met la récente défaite de son équipe à l’actif d’un mauvais arbitrage.
Le 18 juin dernier face à la République démocratique du Congo (RDC), les Panthères se sont inclinées au stade Rénovation de Franceville sur un score de 2-0. Si de nombreux supporters locaux ont jugé la prestation des Panthères moyennes, pour le Sélectionneur national, Patrice Neveu, l’arbitrage n’a pas été favorable à son équipe.
« En première période, nous manquons trois ou quatre occasions. À 2-0, le match était plié en faveur du Gabon. Personne n’aurait crié au scandale. Ensuite, il y a ce but refusé à la 50ᵉ minute. L’équipe, les joueurs poussent pour marquer. J’ai visionné à plusieurs reprises l’action pour me convaincre qu’il y avait bien but », a fait savoir le Sélectionneur national dans les colonnes de l’Union.
Pour lui, il y a eu mauvais arbitrage sur cette action de but refusée. De plus, a-t-il estimé, ce but aurait changé le cours du match et certainement donné l’avantage à ses poulains. Mais, hélas, les choses se sont passées autrement. L’arbitrage a eu raison du Gabon, offrant l’avantage aux Léopards. Une histoire qui, d’après Patrice Neveu, se répète, après l’échec de l’arbitrage du Marocain Redouane Jiyed au Cameroun en janvier 2022 face au Burkina-Faso.
« Je constate simplement que depuis la dernière CAN-2021, et lors des éliminatoires du Mondial passé contre la Libye et L’Égypte, à Franceville, les décisions arbitrales nous sont dans les moments clés du match défavorables. Ces faits sont rémanents et inquiétants », a rétorqué le sélectionneur national.
Malgré ces déboires, Patrice Neveu promet d’amener ses poulets à faire mieux lors du match face à la Mauritanie. « Nous allons tout donner pour nous qualifier en Mauritanie. Nous n’avons plus de calculs à faire. Nous allons, encore une fois, je le dis, nous battre jusqu’au bout », a-t-il conclu.
Flaury Moukala