L’agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN), a dans un communiqué publié sur sa page Facebook,invité le public et les populations environnantes de l’arboretum Raponda Walker,de respecter la situation juridique du site qui condamne tous empiètements illégaux mettant en péril la préservation de cette zone.L’agence menace ainsi de mettre en place des mesures coercitives nécessaires pour faire respecter la réglementation en vigueur.
Situé à environ 20 minutes du Nord de la capitale gabonaise, Libreville, dans la commune d’Akanda au cœur du Cap Estérias, l’arboretum Raponda Walker est une forêt classée d’arbres et de plantes d’espèces variées qui couvre environ 6 770 hectares.Elle est devenue, depuis des années déjà, l’une des destinations favorites du tourisme local.
Cependant, selon un communiqué publié par l’agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN), certaines personnes fouleraient au pied les textes juridiques de ce site qui mettent un accent sur la conservation de la flore et de la faune, ainsi que la promotion des activités responsables et respectueuses de l’environnement.
Pour mettre fin aux comportements allant à l’encontre de ces textes juridiques, l’ANPN a rappelé au public que, « 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐭é𝐠é 𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐭𝐞. 𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é𝐬 𝐧𝐨𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐬é𝐞𝐬, 𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐢𝐥𝐥é𝐠𝐚𝐥𝐞𝐬, 𝐥’𝐞𝐱𝐭𝐫𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐫𝐢è𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥’𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐨𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢è𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐧 𝐫é𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭é𝐞, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐬𝐭𝐫𝐢𝐜𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐭𝐞𝐬.𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐫é𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝’𝐚𝐭𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐫𝐛𝐨𝐫𝐞𝐭𝐮𝐦 𝐑𝐚𝐩𝐨𝐧𝐝𝐚 𝐖𝐚𝐥𝐤𝐞𝐫 𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧𝐯𝐚𝐥𝐢𝐝𝐞, 𝐜𝐚𝐫 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐝é𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐧’𝐚 é𝐭é 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é à 𝐜𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫. 𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟒𝟔𝟎/𝐏𝐑/𝐌𝐄𝐅 𝐝𝐞m𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 », indique l’ANPN dans son communiqué.
Vivement que cet appel à l’ordre lancé par l’agence nationale des parcs nationaux du Gabon fasse écho, afin que les visiteurs de ce site et les populations environnantes adoptent des comportements responsables pour davantage protéger ce lieu.
Warren Okolo