L’apprentissage de l’homosexualité au primaire, le sujet qui fait couler d’ancre sur la toile au Gabon suscite des débats et met en relief le mécontentement des parents d’élèves et des populations du pays.
Nombreux, parmi les pères et mères d’enfants scolarisés, disent non à cette initiative des dirigeants du département de l’éducation qui propose, dans le nouveau programme du cours élémentaire primaire, l’introduction de l’homosexualité. Pour nombre de ces parents, « cette réforme vise à détruire l’avenir de nos enfants et à changer la culture qui va avec la sociologie du pays ».
Syndicaliste et se revendiquant défenseur des droits de l’homme, Aminata Ndzomba, présidente du Syndicat des professionnels de l’Information et de l’Audiovisuel Public, souhaite un soulèvement des parents contre cette initiative.Pour elle, « il n’est pas question d’enseigner aux enfants de savoir comment un homme épouse un autre homme et qu’une femme épouse une autre ».
La présidente du syndicat conseille tout de même aux initiateurs et aux partisans de cette réforme de ne pas insister sur ce qui va à l’encontre des bonnes mœurs et la culture du Gabon.
Ce sujet qui enflamme la toile pousse certain à mettre en avant l’idée d’une opération de contestation dénommée « école morte » qui devrait avoir lieu à la prochaine rentrée scolaire. Le but de ce mouvement serait de permettre l’annulation de cette initiative.
Andy pascal