Ce jeudi 15 juin,le Syndicat national (Syna) de la Caisse nationale d’assurance maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) et le directoire de cette entité n’ont pas pu s’accorder sur certains points. Conséquence,un mouvement de grève est en ligne de mire.
Cette information fait suite à une réunion qui a dégénéré,alors qu’elle avait pour objectif de trouver un accord probant entre les deux parties,ainsi qu’une conciliation pour une sortie de crise.
Face à cette situation,Gaëtan Nkoghe,président en exercice du Syndicat de la CNAMGS a tenu à exprimé le mécontentement des agents en dénonçant l’attitude de négligence des autorités de cette maison d’assurance maladie.
« Le directeur général a passé plus de temps dans cette réunion à justifier pourquoi il souhaitait soumettre tous les points à l’appréciation et à l’approbation du conseil d’administration sans qu’il ait un accord au préalable », a-t-il expliqué au micro de notre équipe de rédaction.
« Depuis deux ans, les agents réclament une revalorisation générale,une amélioration de leurs prestations de retraite et une couverture maladie intégrale ainsi que celles de leurs bénéficiaires » a-t-il conclu le président du syndicat
Alors que l’éventualité de cette grève prend effet aujourd’hui, le syndicat envisage de procéder à une désobéissance totale des membres du directoire.Dans ce sens,a indiqué le président : « dès 10 h et demi,tous les téléphones professionnels seront en mode avion et les fichiers de soins seront remis aux personnels soignants sans contrôle. »
Malgré la dureté des mesures annoncées par Gaëtan Nkoghe,le syndicat rappelle tout de même aux agents de respecter le matériel de travail et d’éviter les affrontements physiques et verbales avec la direction.
À la CNAMGS,on perçoit cette grève comme un signal fort pour amener l’équipe dirigeante à prendre à bras-le-corps la question de la revalorisation des droits du personnel,dont les situations de régulation restent inchangées depuis des années.
Andy Pascal Nguema