Au Gabon, cela fait plus de 2 mois que le train voyageur a été suspendu par décision de la Primature, après le double déraillement enregistré dans la nuit du 1er au 2 avril 2023. Ce qui constitué une réelle difficulté pour les populations des provinces du sud du pays, dont le train est le moyen de transport le plus accessible financièrement.
L’année 2023 n’a pas été facile pour la Société d’Exploitation du Transgabonais(Setrag) qui a enregistré plusieurs déraillements de trains, entraînant de facto, des suspensions des trains voyageurs pendant de longues durées. C’est le cas de la suspension du 3 avril, suite aux deux déraillements de trains intervenus dans la nuit du 1er au 2 du même mois. Une décision de la Primature gabonaise qui ne fait pas le bonheur des populations des provinces du sud du pays.
En effet, depuis la suspension de ce moyen de transport, les habitants des villes du sud du Gabon sont confrontés à la problématique de se mouvoir entre la capitale gabonaise, Libreville et leurs villes natales. Car pour certains, la voie terrestre reste un moyen de transport très risqué, au vu de son état de dégradation. Or, le train est le moyen le plus accessible financièrement contrairement à l’avion, vu l’inflation des prix de ce côté.
Ainsi,cet état de fait semble ne pas préoccuper les autorités, encore moins celles de la Setrag qui, dans la désolation de cette situation, se targuent d’avoir réalisé un alléchant chiffre d’affaires grâce aux trains marchandises dont la circulation n’a pas été suspendue.
Aussi,au vu de l’arrivée des vacances et des échéances électorales,le gouvernement gabonais devrait redoubler d’effort pour que le train voyageur reprenne la circulation, afin de faciliter les déplacements des usagers.
Warren Okolo