Alors que la problématique des déraillements de trains de la Société d’exploitation du Transgabonais(Setrag), due au vieillissement de la voie ferrée est toujours d’actualité, l’entreprise a, le week-end écoulé, réceptionné six nouvelles locomotives en provenance des États Unis. Vu l’état de la voie ferrée, cette réception défraie la chronique depuis sur les réseaux sociaux.
Si les déraillements à répétition des trains ont entraîné la suspension du trafic, pénalisant lourdement les flux des personnes et des marchandises, les choses semblent être différentes du côté de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
En effet, le week-end écoulé, l’administrateur directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), Christian Magni a réceptionné au port d’Owendo une cargaison de six nouvelles locomotives en provenance de l’Illinois aux États-Unis. Des engins qui, selon le directoire, devraient permettre à la société d’augmenter sa capacité de transport de fret.
Une bonne nouvelle pour l’entreprise mais qui cependant n’a pas manqué d’alimenter les débats chez certains compatriotes qui estiment que la société devrait accentuer ses efforts dans la réfection de la voie ferrée, datant de 1978, avant de parler de réception des nouvelles locomotives.
Car, pour ces mêmes compatriotes, les engins réceptionnés auront toujours besoin de rouler sur une voie de qualité, afin d’éviter les déraillements observés ces derniers temps, chamboulant ainsi le quotidien des populations.
Faut-il le rappeler, depuis la suspension des trains voyageurs, les populations du Sud-Est du Gabon sont confrontées à des difficultés de déplacement. En effet, les voyages par voie terrestre sont non seulement dangereux suite au mauvais état de la route, mais les prix ont été revus à la hausse (50.000 francs CFA la tête), au bénéfice des conducteurs.
Vivement que cet extrait de presse fasse bouger les lignes dans ce sens, afin que les autorités gabonaises et celles de la Setrag trouvent des solutions promptes au problème qui n’a que trop duré.
Warren Okolo