Plusieurs jours après les intempéries qui ont paralysé plusieurs quartiers de la commune de Franceville, capitale de la province du Haute-Ogooué, une chaine de solidarité a été initiée par les autorités gabonaises et les cadres originaires de la province pour soutenir les victimes
Sinistrée suite aux intempéries qui se sont abattues en début de semaine, la commune de Franceville porte encore à ce jour, les hématomes de ce dramatique événement. Dans l’élan d’un soutien aux victimes de ces violentes intempéries, le Gouvernement, sur demande du président de la République, s’est rendu en début de week-end écoulé pour apporter un soutien à la fois moral que physique à ces dernières.
Hier, jeudi 18 mai, le tour revenait au président de la République Ali Bongo Ondimba de s’enquérir en personne de la situation de ces populations. « Je suis venus réconforter les populations, leur témoigner mon entier soutien et m’assurer personnellement que toute l’aide nécessaire leur est apportée afin qu’elles ne manquent de rien », a-t-il fait savoir sur sa page Facebook.
Si pour l’instant, le Gouvernement ne s’est pas encore prononcé sur le caractère de l’aide qui sera apportée aux familles qui ont perdu des biens à l’occasion de ce drame, du côté des cadres de cette province, on se mobilise tout aussi. C’est le cas avec les cadres du Parti démocratique gabonais (PDG) qui, sur la demande du Secrétaire général ont composé une caisse qui sera par la suite reversée aux victimes.
Parmi ces soutiens figurent notamment des Députés, Sénateurs et autres cadres de l’administration publiques. C’est le cas de l’Honorable Charles Ongono Onkoni, élu du siège unique du 2e arrondissement de la commune de Franceville. A côté de lui, ses collègues des 1er et 3e arrondissements de la même commune. En plus de cette mobilisation, d’autres ont également apporté un soutien moral aux victimes. Un acte nécessaire en pareil situation.
Bien que ces gestes aient été salués de part et d’autres à travers le pays, les événements de Franceville nous rappellent cependant deux choses : la réalité des changements climatiques et la nécessité désormais de mettre en place un fond de prévention destiné à lutter contre les catastrophes naturelles au Gabon.
Flaury Moukala