Pacifiquement, les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) ont barricadé hier, mardi 17 mai, l’entrée de leur établissement pour revendiquer des autorités, la sécurisation de leur milieu académique.
Les étudiants de l’UOB font grève. Cette fois-ci, ils ne revendiquent pas les bourses comme cela est de coutume, mais s’insurgent contre l’insécurité galopante qui gangrène leur milieu d’apprentissage.
Hier, à l’occasion d’un soulèvement pacifique ils ont à cet effet tenu à le faire savoir en barricadant avec des objets ramassés ici et là, l’entrée du « grand portail ». Sur une banderole blanche on pouvait lire « Stop !!! A l’insécurité à l’UOB ». Une cause qui trouve son sens dans la recrudescence des actes de vandalisme dont est victime cet établissement depuis quelque temps.
Vandalisés à plusieurs reprises, le bureau de la scolarité et la bibliothèque ont particulièrement été victimes des actes dénoncés par les étudiants. En raison de ces forfaits répétés, le responsable de la scolarité a dû même il y a quelque temps déménager de son bureau. Une information confirmée par plusieurs sources sur place.
Dans l’élan de leur mouvement, les étudiants s’interrogent cependant de l’importance de la présence des éléments de la Gendarmerie nationale au sein de leur établissement. Car pour eux, il est injustifiable que des tels actes se produisent alors que ces éléments sont, depuis un moment, présents dans l’enceinte de l’établissement.
Pour les étudiants, ces actes sont favorisés par le libre accès à l’établissement. En effet, si la devanture laisse transparaître un établissement sécurisé par une barrière, plusieurs ouvertures à l’arrière de l’université donnent accès aux tiers, non étudiants à l’enceinte du campus. Facilitant les voyous de se mêler aux étudiants et de s’illustrer.
Voici un problème sur lequel les ministères de l’Enseignement Supérieur, celui de la Défense ou de l’Intérieur et la Primature devraient jeter un regard.
Flaury Moukala