Alors que le Réseau Africain des professionnels du Tourisme (RAPT) clôturait le week-end écoulé, les Rencontres africaines du tourisme durable (RATDs), le RAPT et Tourisme sans frontière (TSF) ont signé une convention de partenariat sur le volet de l’accompagnement technique. La clôture de ces rencontres a également été l’occasion pour (TSF), d’annoncer une formation en direction des jeunes.
Après deux jours d’intenses échanges sur les défis, enjeux, réalisations et perspectives du secteur du tourisme durable en Afrique, les rencontres africaines du tourisme durable ont pris fin le week-end écoulé. A Libreville, le RAPT et TSF ont à cet effet profité du temps de ces rencontres pour signer une convention de partenariat technique visant l’accompagnement du RAPT dans leurs activités.
« Nous venons d’opérationnaliser les actions du RAPT au niveau de l’Afrique, parce que dans les jours à venir, nous allons passer à la concrétisation des nos projets. Et lorsque l’on parle de projets, il s’agit de la systémique et lorsqu’on parle de systémique, c’est plusieurs acteurs qui interviennent afin d’aider à l’opérationnalisation du projet. L’un des acteurs phares au niveau du tourisme mondial c’est Tourisme sans frontière qui a une expérience notable dans le domaine. Nous avons à ce titre besoin d’eux pour un partenariat gagnant-gagnant », a fait savoir Marcel Gougou Kouadio, président du RAPT.
Pour Damien Mougin, Administrateur de Tourisme sans frontière, ce partenariat permettra aux deux parties de capitaliser chacune sur la valeur de l’autre. « L’objectif de Tourisme sans frontière, c’est de partager nos expériences. Mais ce partage va dans les deux sens. C’est-à-dire que nous nous enrichissons de l’expérience de nos partenaires africains et eux s’enrichissent de notre expérience. Et le message que l’on veut faire passer, qui s’adresse à la jeunesse et à tous les pays d’Afrique, est celui selon lequel on s’enrichit toujours de la différence de l’autre.»
Grâce à cet événement et la mobilisation de Tourisme sans frontière, les jeunes intéressés par les débouchés qu’offrent le secteur devraient bénéficier dans quelques mois, d’une formation en Écotourisme ou tourisme durable. C’est l’une des promesses faites, en dépit des connexions informelles créées lors de ces rencontres.
Pour faire corps avec l’Écotourisme, la délégation étrangère a par la suite, hier, dimanche 7 mai, visité la forêt classée de la Monda (Arboretum Raponda Walker). Là-bas, les invités venus de plusieurs pays du continent ont pu s’imprégner du modèle gabonais en matière de conservation de la biodiversité. Une expérience « émouvante », « enrichissante » ayant permis une connexion avec la nature et surtout « exceptionnelle » d’après les ressentis.
« La visite de ce site en pleine nature est une expérience unique. J’ai beaucoup apprécié le parcours, avec un guide qui maîtrise son sujet. Vraiment félicité au savoir-faire gabonais, car durant cette visite, on a connu ce qui était important à connaître en matière de nature. Vraiment c’est spécial d’être au contact de la nature », Catalina Martinez Asumu, Secrétaire d’Etat au Tourisme de la Guinée-Equatoriale.
Véritable levier de développement, le développement du tourisme durable s’impose comme une solution à plusieurs maux tels que le développement rural des pays, l’intégration des populations rurales, la diversification de l’économie et bien d’autres pour le continent afrcain. « L’organisation de ces rencontres du tourisme durable, c’est un départ et une continuité du travail que les acteurs de la préservation de l’environnement et de l’écosystème que nous sommes avons commencé, car la promotion de l’écotourisme dans notre pays va avec la volonté des dirigeants du pays sur la mise en œuvres de la politique de développement économique du pays », a conclu le Secrétaire exécutif de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux Christian Tchemambela.
Après l’édition du Gabon, la première, les RATDs devraient se déporter l’année prochaine, vers un autre pays.
Andy Pascal Nguema