Nouvellement élu à la tête de la présidence de la Confédération patronale gabonaise (CPG), le Président directeur général du groupe bancaire BGFI a dévoilé le 18 août dernier, la liste nominative du bureau exécutif de la CPG. Si huit Vice-président composent cette liste, la gente féminine n’est pas représentée.
La CPG a désormais son bureau. Après une période de turbulence marquée par le rejet du président sortant Alain Bâ Oumar, l’élection d’Henri-Claude Oyima à la tête de cette organisation des patrons a dans l’immédiat conduit à la composition de ce bureau. Cela était urgent au regard des dissensions et des chantiers.
Sa mission, « améliorer la compétitivité et la dynamique entrepreneuriale afin de créer de nouvelles opportunités de croissance inclusive ». Henri-Claude Oyima veut ainsi par cela, opérer une transformation de la CPG en la mettant au service des entreprises gabonaises et de la croissance économique du pays.
Pour conduire cet encourageant projet, son bureau fait la part belle aux patrons des patrons. Au nombre de huit Vice-présidents, le nouveau bureau est en effet garni d’une composition de dirigeants d’entreprises locales au parcours irréprochable lorsqu’on parle business.
Cependant, celui-ci fait mouche dans un contexte où la promotion de la femme épouse de plus en plus les politiques publiques de développement. Composé à l’absolu que d’hommes, aucune femme ne fait en effet partie du bureau du nouveau président de la CPG.
Une absence flagrante qui soulève des interrogations, mais qui peut toutefois s’expliquer par le manque de profils féminins de haut calibre dans le panorama des dirigeants locaux d’entreprises. Pour bien comprendre cette caution, il faut noter que même les patrons des PME ne sont pas représentés. Il s’agit pour ainsi dire, d’un bureau composé uniquement des faiseurs de l’économie gabonaise. Pas étonnant certains oubliés.
Michaël Moukouangui Moukala