Sous-ensemble du secteur culturel, la musique et les arts contribuent, selon le dernier rapport de l’Unesco Gabon à peine pour 40,4 millions de francs CFA à la consolidation fiscale au Gabon. Cela fait du secteur, l’un des secteurs sous-développés de l’appareil économique national.
Le secteur de la culture, c’est un peu le parent pauvre de l’économie nationale. Et, la musique et les arts le sont encore plus ! Très marginalisés en raison de leur sous-développement, ces sous-segments de la culture ne contribuent qu’à hauteur de 40,4 millions de francs CFA dans la consolidation fiscale du pays.
Au total 91 entreprises alimentent ce secteur soit, un total de 280 emplois. Ces statistiques reflètent une réalité locale bien connue des Gabonais selon laquelle « la culture ne paye pas au Gabon ». En effet, malgré un engouement autour de ces deux segments, le secteur, tout comme les acteurs le composants peinent à trouver leurs marques contrairement à certains pays du continent.
Une situation renforcée par le manque de vision politique des dirigeants et le peu d’intérêt que ces derniers accordent au secteur. Il n’y a qu’à apprécier la part réservée à la culture dans le budget de l’Etat pour comprendre de quoi il est ici question.
Pour un acteur culturel contacté par notre rédaction, ce rapport de l’Unesco traduit la réalité apparente. Selon ce dernier, « les pouvoirs publics gabonais accordent peu d’intérêt à la culture et cela se lit au travers des tels rapports ».
Michaël Moukouangui Moukala