Depuis 2009 qu’il a été promis à l’horizon 2025, l’Emergence aux Gabonais, ces derniers, semble- t- il, n’ont de cesse de s’interroger sur leur avenir. Du coup, sont-ils en droit de se demander si cette fois sera la bonne.
De la bouche du chef de l’Etat, lui- même, nous avons maintes fois entendu, évoquant l’incapacité du gouvernement de mettre en pratique son projet de société, qu’il a opéré des erreurs de casting. Ce qui pousse plus d’un à se demander que recouvre finalement cette expression, parce qu’il n’est pas logique, à moins que l’on soit abonné à la politique de l’Autruche, qu’après avoir visité le ban et l’arrière- ban, l’on n’ait pas pu trouvé, au cas où cela est véritablement de notre volonté, l’oiseau rare.
Osons croire qu’avec la nouvelle page qui s’ouvre, les Gabonais auront davantage le droit à la libre expression qui passe par une manifestation réelle de leurs votes dans les urnes qui épargnerait de toutes les souffrances jusqu’aujourd’hui connues par ceux qui se sont arc- boutés sur l’idée de défendre leur vote, estimant que le leur arracher équivalait à leur ôter leur droit de citoyen.
En dépit de ce qui précède, il faut avancer pour qu’on le retienne sans complaisance que de plus en plus de Gabonais croulent sous le poids de la paupérisation qui ne cesse de rendre des familles toujours nombreuses, en l’absence de planning familial, sous- instruites, sous- alimentées, sous traitées, par conséquent sous- employées, laissant croire à certains faibles d’esprit que cela relève de la fatalité.
Vue de l’esprit ou traduction de la réalité quotidienne ? A l’équipe du nouveau Premier- ministre, peu importe qu’elle soit une femme, de vite nous démontrer de quoi elle est capable, elle, qui ne devrait en vérité pas avoir d’état de grâce tellement les frustrations continuent de s’accumuler sans que les attentes du citoyen portant essentiellement sur l’école, la santé, l’emploi, l’habitat et son corollaire, l’eau et l’électricité, n’oublions pas le transport relèvent encore d’un parcours du combattant.
Jérémie- Gustave Nzamba